Fitness, quand tu nous tiens
Parmi mes grands bonheurs figure la pratique du fitness. Voilà trois semaines, je consacrais encore l'essentiel de mes midis à des séances sportives. Le point d'orgue de celles-ci : le bodycombat. Quoi ! Vous ne connaissez pas encore ce concept développé par Les Mills ? Il faut y remédier.
Déjà, parlons de Les Mills, cette marque qui a mis en scène et en musique des mouvements de fitness pour rendre l'effort ludique. Pour ce faire, elle a recruté des coachs devenus stars pour les pratiquants du monde entier. Car Les Mills est une franchise qui permet à des millions de personnes de part la planète de faire exactement le même cours à un instant T. C'est l'effet "tribe" ! Avec Les Mills, on est soudés et unis dans l'effort, quand on grogne en soulevant un poids ou quand on parvient à se relever d'un énième squat. On dépasse ses limites tous ensemble et en osmose. Et ça, c'est magique.
Pas besoin d'en dire plus pour que vous compreniez à quel point j'adore la conception du fitness by Les Mills. J'aime une bonne partie des cours que la marque imagine en Nouvelle-Zélance et diffuse à l'échelle internationale. Mais celui que je préfère, celui que je ne raterais pour rien au monde (à quelques toutes petites exceptions près comme une hospitalisation), celui qui me ferait mordre l'oreille tel Mike Tyson enragé pendant un match de boxe à toute personne s'interposant entre moi et le parquet de ma salle de sport... c'est le bodycombat.
Rien de bien surprenant quand on me connaît. J'ai toujours été attirée par les disciplines asiatiques et notamment les arts martiaux (et je ne suis pas la seule dans la famille, en plus). Je suis d'ailleurs revenue vers le sport en pratiquant le tai chi chuan et le qi gong. J'ai aussi fait un petit tour sur le ring en me frottant à la boxe thai que j'avais testée pour le boulot quelques années plus tôt. Malgré une tenue non adaptée, des années d'abstinence sportive et des cigarettes fumées à la queue-leu-leu, j'ai adoré cette initiation. Et dès que j'ai pu, je me suis inscrite dans un club afin de retrouver les sensations que j'avais connues : le fait de lâcher tout le négatif contenu en nous en donnant des coups et le fait de sortir vidée de toute animosité et d'énergie à l'issue d'une séance.
BodyCombat 66 sizzler
J'ai retrouvé tout ça dans le bodycombat ; les bleus et bobos en moins. Je me défoule tout en dépensant quelque 700 calories par séance. Je crache mes poumons, je maudis le mec qui a imaginé la série de fentes sautées qui me coupe les jambes, je serre les dents quand on enchaîne plus de 30 pompes... Bref, je sue sang et eau et... j'aime ça. Je dois reconnaître que mes gants de MMA me manquent, que j'aimerais enfiler mon short satin avec mon T-shirt bodycombat griffé Reebok et Les Mills et que j'ai hâte de pouvoir porter des crochets et des kicks. Surtout à la vue des premières images de l'édition 66 du bodycombat qui m'a l'air fabuleuse, hyper cardio et super pêchue. Je vous laisse en juger par vous-même ; moi, j'ai sudoku (faute de pouvoir faire de bodycombat !!!!)
Votre Sophie